French 79 + Phranco
Unïdsounds presents

French 79 + Phranco

In-person Event
January 30th 2020
10:00 pm

240 Rue Saint-Joseph Est, Québec, QC, Canada
For more information about this event, please contact Unïdsounds at info@unidsounds.com.

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En 2014, French 79 débarquait sur une scène qu'il pensait française. En quelques mois elle s'est rapidement révélée internationale. Le single Between the Buttons, gemme synthétique et contemplative sublimée à l'arpeggiator, extrait de son premier EP Angel, le place instantanément parmi les producteurs qui comptent. Ce premier essai couronné de succès enrichit la tracklist de l'album Olympic, aux côtés d'un second bijou pop, Diamond Veins, en duo avec la diva américaine Sarah Rebecca. L'album rencontre un large public à l’échelle internationale, ouvrant à Simon Henner le chemin de plus de 150 concerts dans le monde. Il complète ainsi son palmarès de parrain de la scène électronique marseillaise qu'il avait déjà investie avec Husbands, Nasser ou encore Kid Francescoli. Joshua, fait suite à Olympic. Là où l’on parle souvent d’album de la maturité, Simon a plutôt produit ici l’album de l’adolescence. Le musicien a ouvert la boîte de ses madeleines de Proust pour les contempler, et les dépoussiérer de toute nostalgie. A cette période, il capte les VHS des films enregistrés à la télé et les K7 audio des bande-sons directement de la baffle du téléviseur sur le magnétophone, pour les écouter dans sa chambre. C’est ainsi qu'il « découvre le pouvoir de la musique, la capacité qu’elle a à te faire rentrer dans un univers complètement différent de la réalité. J’ai voulu rendre un hommage à la période où je me suis construit – les années 80 et 90 ». Logiquement, ceux qu’on croirait entendre au gré des oscillations, ce sont les pionniers mais inusables Tangerine Dream, Kraftwerk et Soft Machine : des références sonores sans chronologie prédéfinie qui se mélangent aux ambiances d’un cinéma à la bande-son typiquement « French Touch » – avant l’heure. « J’utilise une palette musicale qui me replonge dans mes films d’adolescent : les sons de synthé de Rencontres du 3eme type, les nappes des documentaires fascinants de Cousteau sur le monde marin, les mélodies à la François De Roubaix, les thèmes qui évoquent les musiques des films du mardi soir ou du dimanche soir (ceux de Verneuil, ceux avec Belmondo, Depardieu, etc.), et les ambiances des films de S.F. comme Blade Runner. » En somme, une esthétique dont Simon s’imprègne très tôt : les synthés analogiques français plutôt que les orchestres symphoniques nord-américains. 

Le nom JOSHUA a deux significations pour French 79, l'une reliée à la nostalgie, l'autre à l'aventure. D'un côté, l'ordinateur du film Wargames de 1983, et de l'autre, le bateau du navigateur Bernard Moitessier. Ce titre synthétise l'esprit de cet album, une odyssée, une traversée continuelle de l'univers à la recherche de soi-même, une échappée spontanée vers l'avenir toujours sous le regard bienveillant du passé. Cette épopée invite chacun à un endroit précis de son imaginaire, là où pour French 79 un coup de vent, une virée en bateau, une figure de skate, l'odeur de la neige encore fraîche, ou encore le grondement sourd d’un public impatient sont la source d'un plaisir indicible. On retrouve les mêmes préférences esthétiques dans les vidéos qui illustrent les premiers titres de Joshua : pour Hold On, les vidéos de skate typiques des années 90 que l’ado rider se passait en boucle, ou encore les Rencontres du 3e type, pour Hometown. Le Marseillais d’adoption puise avec passion dans la modernité de son enfance dans le Grand Est français. « J’ai besoin de l’évasion pour créer ; partir faire du bateau pendant deux ou trois jours me donne suffisamment d’inspiration pour m’enfermer au studio pendant une semaine au retour. » Son embarcation l’amène loin de tout, loin du Vieux Port où elle est amarrée le reste du temps, quand Simon arpente les rues de sa ville ou gravit des massifs. French 79 non seulement révèle une biographie de l’intimité de Simon Henner, mais il ouvre la piste vocale du musicien. Plaisir coupable lorsqu'on l’entend prendre la parole dès le premier morceau, The Remedy. C’est la fugue électronique qui ouvre le disque et annonce le propos : Simon a trouvé le remède à ses tourments et veut que nous découvrions le nôtre également. Hold On est l’expression explosive d’un sentiment de liberté – quoi de plus adolescent que ce désir absolu – et même une injonction à l'obtenir. Comme en écho à Olympic, l'électro-argonaute invite à nouveau Sarah Rebecca, son égérie, chanteuse native de Ocean Springs, Mississipi. Sur By Your Side et Touch The Stars, la Nord-Américaine installée à Paris hisse les voiles haut dans les alcôves de la dreampop. D'abord avec un dialogue d'où transparaît cet attachement indéfectible aux liens de l'amitié, ensuite en diffusant une atmosphère positive qui ne nous laisse d'autre choix que croire en nos rêves et se dépasser pour eux. La recherche de quiétude au milieu du vacarme est palpable dans Code Zero et le morceau titre Joshua, majestueux voyages à la recherche de l’hédonisme, conjugué à l’introspection.

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En 2014, French 79 débarquait sur une scène qu'il pensait française. En quelques mois elle s'est rapidement révélée internationale. Le single Between the Buttons, gemme synthétique et contemplative sublimée à l'arpeggiator, extrait de son premier EP Angel, le place instantanément parmi les producteurs qui comptent. Ce premier essai couronné de succès enrichit la tracklist de l'album Olympic, aux côtés d'un second bijou pop, Diamond Veins, en duo avec la diva américaine Sarah Rebecca. L'album rencontre un large public à l’échelle internationale, ouvrant à Simon Henner le chemin de plus de 150 concerts dans le monde. Il complète ainsi son palmarès de parrain de la scène électronique marseillaise qu'il avait déjà investie avec Husbands, Nasser ou encore Kid Francescoli. Joshua, fait suite à Olympic. Là où l’on parle souvent d’album de la maturité, Simon a plutôt produit ici l’album de l’adolescence. Le musicien a ouvert la boîte de ses madeleines de Proust pour les contempler, et les dépoussiérer de toute nostalgie. A cette période, il capte les VHS des films enregistrés à la télé et les K7 audio des bande-sons directement de la baffle du téléviseur sur le magnétophone, pour les écouter dans sa chambre. C’est ainsi qu'il « découvre le pouvoir de la musique, la capacité qu’elle a à te faire rentrer dans un univers complètement différent de la réalité. J’ai voulu rendre un hommage à la période où je me suis construit – les années 80 et 90 ». Logiquement, ceux qu’on croirait entendre au gré des oscillations, ce sont les pionniers mais inusables Tangerine Dream, Kraftwerk et Soft Machine : des références sonores sans chronologie prédéfinie qui se mélangent aux ambiances d’un cinéma à la bande-son typiquement « French Touch » – avant l’heure. « J’utilise une palette musicale qui me replonge dans mes films d’adolescent : les sons de synthé de Rencontres du 3eme type, les nappes des documentaires fascinants de Cousteau sur le monde marin, les mélodies à la François De Roubaix, les thèmes qui évoquent les musiques des films du mardi soir ou du dimanche soir (ceux de Verneuil, ceux avec Belmondo, Depardieu, etc.), et les ambiances des films de S.F. comme Blade Runner. » En somme, une esthétique dont Simon s’imprègne très tôt : les synthés analogiques français plutôt que les orchestres symphoniques nord-américains. 

Le nom JOSHUA a deux significations pour French 79, l'une reliée à la nostalgie, l'autre à l'aventure. D'un côté, l'ordinateur du film Wargames de 1983, et de l'autre, le bateau du navigateur Bernard Moitessier. Ce titre synthétise l'esprit de cet album, une odyssée, une traversée continuelle de l'univers à la recherche de soi-même, une échappée spontanée vers l'avenir toujours sous le regard bienveillant du passé. Cette épopée invite chacun à un endroit précis de son imaginaire, là où pour French 79 un coup de vent, une virée en bateau, une figure de skate, l'odeur de la neige encore fraîche, ou encore le grondement sourd d’un public impatient sont la source d'un plaisir indicible. On retrouve les mêmes préférences esthétiques dans les vidéos qui illustrent les premiers titres de Joshua : pour Hold On, les vidéos de skate typiques des années 90 que l’ado rider se passait en boucle, ou encore les Rencontres du 3e type, pour Hometown. Le Marseillais d’adoption puise avec passion dans la modernité de son enfance dans le Grand Est français. « J’ai besoin de l’évasion pour créer ; partir faire du bateau pendant deux ou trois jours me donne suffisamment d’inspiration pour m’enfermer au studio pendant une semaine au retour. » Son embarcation l’amène loin de tout, loin du Vieux Port où elle est amarrée le reste du temps, quand Simon arpente les rues de sa ville ou gravit des massifs. French 79 non seulement révèle une biographie de l’intimité de Simon Henner, mais il ouvre la piste vocale du musicien. Plaisir coupable lorsqu'on l’entend prendre la parole dès le premier morceau, The Remedy. C’est la fugue électronique qui ouvre le disque et annonce le propos : Simon a trouvé le remède à ses tourments et veut que nous découvrions le nôtre également. Hold On est l’expression explosive d’un sentiment de liberté – quoi de plus adolescent que ce désir absolu – et même une injonction à l'obtenir. Comme en écho à Olympic, l'électro-argonaute invite à nouveau Sarah Rebecca, son égérie, chanteuse native de Ocean Springs, Mississipi. Sur By Your Side et Touch The Stars, la Nord-Américaine installée à Paris hisse les voiles haut dans les alcôves de la dreampop. D'abord avec un dialogue d'où transparaît cet attachement indéfectible aux liens de l'amitié, ensuite en diffusant une atmosphère positive qui ne nous laisse d'autre choix que croire en nos rêves et se dépasser pour eux. La recherche de quiétude au milieu du vacarme est palpable dans Code Zero et le morceau titre Joshua, majestueux voyages à la recherche de l’hédonisme, conjugué à l’introspection.