Série Prestige: Keith Kouna
Café culturel de la Chasse-galerie presents

Série Prestige: Keith Kouna

In-person Event
January 27th 2024
8:00 pm – 11:00 pm / Doors: 7:00 pm

1351, rue Notre-Dame, Lavaltrie, QC, Canada
For more information about this event, please contact Café culturel de la Chasse-galerie at info@chasse-galerie.ca or at +1 450-586-9569.

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Admission générale. Premier arrivé, premier assis. Service de bar disponible sur place. 

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« Tous les amants s’éteignent dans un bouquet de cendre », scande Keith Kouna dans Bouquet, une chanson encapsulant parfaitement toute la perspicacité d’un auteur-compositeur qui trouve la lumière là où ses contemporains ne verraient que noirceur, désolation ou imbécillité.


Depuis plus de vingt ans, le chanteur échafaude ainsi une oeuvre de résistance, qui oppose à la banalité endémique le sourire imperturbable et insolent d’une musique qui ressemble sans cesse à une fête. Avec Keith Kouna, l’imminence de la fin du monde ne saurait nous empêcher de faire bombance.


Au sein du groupe culte Les Goules, comme sous son populaire alter ego enfantin Kid Kouna, le chanteur a conquis des publics composés de gamins, de vieux punks et d’amateurs de belle chanson, grâce à des albums qui embrassent tout ce que l’expérience de vivre a d’accablant et de magnifique, de transcendant et d’absurde.


Misanthrope qui tend la main, cowboy de ruelle, grand tannant; Keith Kouna est à la fois un chien fou et un gentilhomme. Il connaît la douleur de pleurer dans sa bière aussi bien que la joie de gueuler son rock à sa manière.


Il est surtout un des auteurs-compositeurs les plus agiles de sa génération, capable de conjuguer de truculents portraits sociaux à des ritournelles superbement niaiseuses ou à des balades qui creusent profond. Keith Kouna n’a pas peur d’enregistrer une chanson avec les moyens du bord, mais sait offrir à celles qui appellent pareils égards le traitement royal d’un tapis rouge de cordes.


Chacun de ses textes est un feu d’artifice de maîtrise de la langue, dont il sait dompter les rugosités et s’approprier les douceurs. Mais toujours, chez Kouna, la chanson demeure un art qu’il faut parfois tourner en ridicule. Une posture qui ne rend plus qu’encore plus saisissants ces moments lors desquels, le plus sérieusement du monde, notre homme déballe soudainement sa viande sur la table.


Il y a les collègues qui sont cons et qui râlent, il y a les patrons, les problèmes et les embouteillages, comme il l’énumère dans Le travail. Ses albums seront pourtant devenus l’endroit parfait où se réfugier de toutes nos démissions. En crachant au visage de l’hypocrisie et de l’insignifiance, Keith Kouna donne à ses fidèles le courage de prendre les décisions leur permettant de se regarder dans le miroir.


« Les requins, moi je les aime », confie-t-il vers la fin de ce cinquième album en solo, au son duquel il est doux de faire la paix avec ce qui nous pousse dans les bras du pire. Pour se sentir en vie, il n’y a rien comme écouter Métastases.

Refunds
No refunds
Access for persons with mobility impairment
Yes
Free for Accompanying Person
Yes
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Admission générale. Premier arrivé, premier assis. Service de bar disponible sur place. 

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« Tous les amants s’éteignent dans un bouquet de cendre », scande Keith Kouna dans Bouquet, une chanson encapsulant parfaitement toute la perspicacité d’un auteur-compositeur qui trouve la lumière là où ses contemporains ne verraient que noirceur, désolation ou imbécillité.


Depuis plus de vingt ans, le chanteur échafaude ainsi une oeuvre de résistance, qui oppose à la banalité endémique le sourire imperturbable et insolent d’une musique qui ressemble sans cesse à une fête. Avec Keith Kouna, l’imminence de la fin du monde ne saurait nous empêcher de faire bombance.


Au sein du groupe culte Les Goules, comme sous son populaire alter ego enfantin Kid Kouna, le chanteur a conquis des publics composés de gamins, de vieux punks et d’amateurs de belle chanson, grâce à des albums qui embrassent tout ce que l’expérience de vivre a d’accablant et de magnifique, de transcendant et d’absurde.


Misanthrope qui tend la main, cowboy de ruelle, grand tannant; Keith Kouna est à la fois un chien fou et un gentilhomme. Il connaît la douleur de pleurer dans sa bière aussi bien que la joie de gueuler son rock à sa manière.


Il est surtout un des auteurs-compositeurs les plus agiles de sa génération, capable de conjuguer de truculents portraits sociaux à des ritournelles superbement niaiseuses ou à des balades qui creusent profond. Keith Kouna n’a pas peur d’enregistrer une chanson avec les moyens du bord, mais sait offrir à celles qui appellent pareils égards le traitement royal d’un tapis rouge de cordes.


Chacun de ses textes est un feu d’artifice de maîtrise de la langue, dont il sait dompter les rugosités et s’approprier les douceurs. Mais toujours, chez Kouna, la chanson demeure un art qu’il faut parfois tourner en ridicule. Une posture qui ne rend plus qu’encore plus saisissants ces moments lors desquels, le plus sérieusement du monde, notre homme déballe soudainement sa viande sur la table.


Il y a les collègues qui sont cons et qui râlent, il y a les patrons, les problèmes et les embouteillages, comme il l’énumère dans Le travail. Ses albums seront pourtant devenus l’endroit parfait où se réfugier de toutes nos démissions. En crachant au visage de l’hypocrisie et de l’insignifiance, Keith Kouna donne à ses fidèles le courage de prendre les décisions leur permettant de se regarder dans le miroir.


« Les requins, moi je les aime », confie-t-il vers la fin de ce cinquième album en solo, au son duquel il est doux de faire la paix avec ce qui nous pousse dans les bras du pire. Pour se sentir en vie, il n’y a rien comme écouter Métastases.

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La salle de spectacle est située à l'Église Saint-Antoine au 1351 rue Notre-Dame à Lavaltrie. 

Le stationnement de l’église, situé à l’intersection des rues Notre-Dame
et Saint-Antoine Nord, et le stationnement de l'hôtel de Ville sont mis à votre disposition gratuitement. En cas de débordement, le stationnement situé à l’arrière de la Maison des contes et légendes (1251, rue Notre-Dame) demeure accessible via la rue Benoit.


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9:00 am – 5:00 pm
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