La contraception : une affaire de femme?   -   ANNE-SOPHIE GIGNAC
Semaine des sciences humaines - Drummond presents

La contraception : une affaire de femme? - ANNE-SOPHIE GIGNAC

In-person Event
April 18th 2024
10:00 am – 11:00 am / Doors: 9:45 am

960 rue St-Georges, Drummondville, QC, Canada
For more information about this event, please contact Semaine des sciences humaines - Drummond at julie.allard@cegepdrummond.ca.

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Avant les années 1970, les principales méthodes de contraception utilisées étaient dites masculine (le retrait, le condom) ou partagées par le couple (méthode sympto-thermique). La décriminalisation de la contraception en 1969 au Canada a permis aux femmes de prendre contrôle de leur fertilité avec notamment l’utilisation de la pilule pour des fins contraceptives. Bien que cela ait été une réelle avancée en matière de droits reproductifs à cette époque, la responsabilité de la contraception est aujourd’hui assumée majoritairement par les femmes et les personnes qui peuvent tomber enceinte. La contraception fait même dans certains cas l’objet de contrôle au sein des couples. Cette conférence s’interroge sur le manque de développement de moyens de contraception masculins comme alternative aux méthodes dites féminines. Elle s’intéresse également à la prise en charge du rôle contraceptif dans les rapports sexuels dans un contexte où la contraception peut devenir un fardeau (charge contraceptive) voire un moyen de contrôle sur les femmes (coercition reproductive).

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Avant les années 1970, les principales méthodes de contraception utilisées étaient dites masculine (le retrait, le condom) ou partagées par le couple (méthode sympto-thermique). La décriminalisation de la contraception en 1969 au Canada a permis aux femmes de prendre contrôle de leur fertilité avec notamment l’utilisation de la pilule pour des fins contraceptives. Bien que cela ait été une réelle avancée en matière de droits reproductifs à cette époque, la responsabilité de la contraception est aujourd’hui assumée majoritairement par les femmes et les personnes qui peuvent tomber enceinte. La contraception fait même dans certains cas l’objet de contrôle au sein des couples. Cette conférence s’interroge sur le manque de développement de moyens de contraception masculins comme alternative aux méthodes dites féminines. Elle s’intéresse également à la prise en charge du rôle contraceptif dans les rapports sexuels dans un contexte où la contraception peut devenir un fardeau (charge contraceptive) voire un moyen de contrôle sur les femmes (coercition reproductive).