Trisomie 21 + Palissade + Périmètre
Unïdsounds presents

Trisomie 21 + Palissade + Périmètre

In-person Event
March 5th 2019
9:00 pm / Doors: 8:00 pm

228 St-Joseph Est, Québec, QC, Canada
For more information about this event, please contact Unïdsounds at info@unidsounds.com.

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Parfois, il arrive qu’une oeuvre marginale survive à toutes les époques. Que des musiciens captent et subliment sans même s’en apercevoir l’esprit de leur temps pour l’immortaliser. La définition du « groupe culte », en somme. TRISOMIE 21 est de cette trempe-là. Durant les années 1980-90, les frères Lomprez participent à l’émergence d’un courant qu’on appellera plus tard la cold wave. En quelques opus, « Le repos des enfants heureux », « Million Light » ou « Chapter IV », dont le titre « The Last Song » devient rapidement un standard international, leur aura s’étend au quatre coins de l’Europe, États-Unis, Australie , Japon compris.

Nous sommes à l’orée des années 1980. à Manchester, Ian Curtis s’en est allé après avoir posé les fondations de l’ère post-punk. De l’autre côté de La Manche, à Denain (près de Valenciennes), les frères Lomprez ne savent encore rien de Joy Division, mais sont habités par la même envie de « créer une musique différente ». « On n’a jamais avoué d’influences. Avec le recul on conviendra qu’on faisait partie de ce mouvement mais, sur le coup, on n’en avait pas conscience ». Philippe et Hervé n’ont pas 20 ans, « pas d’idoles » et bricolent dans leur coin ce qu’ils peuvent trouver de machines : « Des ordinateurs Atari, des vieux magnétos dont on utilisait les chambres d’échos… ». Leur son est glacial, électronique, la voix sépulcrale de Philippe traverse des textes désabusés chantés en « anglais bizarre ». Et capture parfaitement leur univers immédiat, totalement sinistré. « C’était post-industriel, apocalyptique, se souvient Philippe Lomprez. En réaction, il nous fallait inventer un autre monde, musical certes, mais qui serait au moins un refuge ». L’art, cette éternelle échappatoire face à une réalité qui déraille. Il se traduit ici par la mélancolie synthétique de La Fête Triste, ode funèbre des machines à la disparition programmée de l’Homme, ou encore à travers le nihilisme et l’urgence de The Last Song, écrite comme « la dernière chanson avant la fin monde ». Mais qui, paradoxalement, s’avère un immortel tube dancefloor. « Logique : si on annonçait la fin du monde, les gens s’amuseraient comme jamais, non ? ». 

Le groupe vient viendra clôturer en beauté la tournée mondiale de leur 11è album 'Elegance Never Dies'. 

Issu des scènes de la nuit, Palissade compte parmi ces nocturnes dont la rencontre est mémorable. Le groupe révèle un post-punk aux consonances coldwave, hautement mélodique et attractif. Une musique d’initiés à la fois belle et brutale, qui se laisse prendre avec rien de moins que le sentiment d’un désir adolescent de 1977.

https://palissade.bandcamp.com/

Actifs dans la scène électronique de Québec depuis plus de dix ans sous différents pseudonymes, Jonathan et Nicolas ont livrés plusieurs performances live dans divers raves et soirées et furent aussi membre du groupe techno-industriel Corrupted Suburbs de sa formation en 2004 jusqu’à sa dissolution en 2011. Laissés avec le besoin de créer plus de musique, ils décidèrent d’unir à nouveau leurs forces afin de créer cette fois-ci Périmètre, un projet musical reflétant leur amour commun pour une musique souvent mélancholique qui cherche à s’immiscer autant sur le dancefloor que dans des moments de contemplation. Faisant fi des classifications, leurs productions reflètent leurs influences musicales très larges qui se cristallisent dans des sonorités pouvant rappeler l'idm et l'electronica, le tout enveloppé de textures et d’ambiances acoustiques et organiques.

https://perimetre.bandcamp.com/

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Parfois, il arrive qu’une oeuvre marginale survive à toutes les époques. Que des musiciens captent et subliment sans même s’en apercevoir l’esprit de leur temps pour l’immortaliser. La définition du « groupe culte », en somme. TRISOMIE 21 est de cette trempe-là. Durant les années 1980-90, les frères Lomprez participent à l’émergence d’un courant qu’on appellera plus tard la cold wave. En quelques opus, « Le repos des enfants heureux », « Million Light » ou « Chapter IV », dont le titre « The Last Song » devient rapidement un standard international, leur aura s’étend au quatre coins de l’Europe, États-Unis, Australie , Japon compris.

Nous sommes à l’orée des années 1980. à Manchester, Ian Curtis s’en est allé après avoir posé les fondations de l’ère post-punk. De l’autre côté de La Manche, à Denain (près de Valenciennes), les frères Lomprez ne savent encore rien de Joy Division, mais sont habités par la même envie de « créer une musique différente ». « On n’a jamais avoué d’influences. Avec le recul on conviendra qu’on faisait partie de ce mouvement mais, sur le coup, on n’en avait pas conscience ». Philippe et Hervé n’ont pas 20 ans, « pas d’idoles » et bricolent dans leur coin ce qu’ils peuvent trouver de machines : « Des ordinateurs Atari, des vieux magnétos dont on utilisait les chambres d’échos… ». Leur son est glacial, électronique, la voix sépulcrale de Philippe traverse des textes désabusés chantés en « anglais bizarre ». Et capture parfaitement leur univers immédiat, totalement sinistré. « C’était post-industriel, apocalyptique, se souvient Philippe Lomprez. En réaction, il nous fallait inventer un autre monde, musical certes, mais qui serait au moins un refuge ». L’art, cette éternelle échappatoire face à une réalité qui déraille. Il se traduit ici par la mélancolie synthétique de La Fête Triste, ode funèbre des machines à la disparition programmée de l’Homme, ou encore à travers le nihilisme et l’urgence de The Last Song, écrite comme « la dernière chanson avant la fin monde ». Mais qui, paradoxalement, s’avère un immortel tube dancefloor. « Logique : si on annonçait la fin du monde, les gens s’amuseraient comme jamais, non ? ». 

Le groupe vient viendra clôturer en beauté la tournée mondiale de leur 11è album 'Elegance Never Dies'. 

Issu des scènes de la nuit, Palissade compte parmi ces nocturnes dont la rencontre est mémorable. Le groupe révèle un post-punk aux consonances coldwave, hautement mélodique et attractif. Une musique d’initiés à la fois belle et brutale, qui se laisse prendre avec rien de moins que le sentiment d’un désir adolescent de 1977.

https://palissade.bandcamp.com/

Actifs dans la scène électronique de Québec depuis plus de dix ans sous différents pseudonymes, Jonathan et Nicolas ont livrés plusieurs performances live dans divers raves et soirées et furent aussi membre du groupe techno-industriel Corrupted Suburbs de sa formation en 2004 jusqu’à sa dissolution en 2011. Laissés avec le besoin de créer plus de musique, ils décidèrent d’unir à nouveau leurs forces afin de créer cette fois-ci Périmètre, un projet musical reflétant leur amour commun pour une musique souvent mélancholique qui cherche à s’immiscer autant sur le dancefloor que dans des moments de contemplation. Faisant fi des classifications, leurs productions reflètent leurs influences musicales très larges qui se cristallisent dans des sonorités pouvant rappeler l'idm et l'electronica, le tout enveloppé de textures et d’ambiances acoustiques et organiques.

https://perimetre.bandcamp.com/