Série Coup de Coeur: Aliocha (Pré-Festival LV3)
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«Imperfection is in some sort essential to all that we know of life. [...]in all things that live there are certain irregularities and deficiencies which are not only signs of life, but sources of beauty.» Si unsiècle ne les séparait pas, Aliocha et l’auteur de ces lignes, John Ruskin, parleraient d’une même voix. Puisque c’estbien de cette «humanité» génératrice de beauté dont Aliochase réclame. Celle-là même qui jaillitdes titresde Bob Dylan et d’Eliott Smith, de Lennon et de Nick Drake; une audible et poignante«imperfection» qui en a fait, jeune, un autodidactefuyant la froideur du standard, le faux brillant du«normalisé».
Connu tôt pour son jeu, sur les planches,puis au petit et au grand écran,le benjamin de lafamille Schneider —un père hommede théâtre, une mère femme d’affaires et mannequin et une fratrie,tousartistes—, s’est pourtantrêvésongwriterl’essentiel de son temps. Rencontré au hasard d’un café, c’est le fascinant et fasciné Jean Leloupqui, le premier, lui permettral’audace de l’être. Avec lui et ses «Last Assassins», Aliochamatérialisera en studio les ébauches d’un premier gravé—huitmaquettes qui lui donnerontaussisa première maison de disques, Audiogram.
De là, entre Paris, Montréal et Los Angeles, l’auteur-compositeur-interprète se profile, émerge.Obsédé par l’invention d’un verbe qui serait sien, lorsqu’il fait la rencontre à Paris dubrillant réalisateur Samy Osta(La Femme,Feu! Chatterton,Juniore), il sait qu’il se conjuguera désormais à la première personne du pluriel; la complicité est absolue.
Derrière la console vintaged’un studio de Göteborg, en Suède,puis plus tard à Paris,les deux, joints un moment par le batteur Ludwig Dahlberg(Indochine, The International Noise Conspiracy), immortaliseront les sessions dont seront tirées deux albums: un premier «extended play», Sorry Eyes, paru à l’automne2016 —et qui a vu Aliochajoindre Le Labelde PIASen France —, puis un «long play», Eleven Songs, attendu au Canada et en Europe le 2 juin 2017.
Incarnéssur scènepar de jeunes hommes modernes, des complices adroits au charisme original—son frère Volodia Schneider, batteur, le multi-instrumentiste Christian Seanet lebassiste Tom Tartarin,—ses titres vibrent, gagnent en force et en caractère, promettant unesuiteà mille lieues de l’ordinaire...Ce dont ont d’ailleursattesté les spectacles des quatrejusqu’ici, au Québec, en France, en Allemagne, en Belgique et en Suisse —au MaMa, à Bars en Trans, à M pour Montréal, au FME, à Montréal en Lumière, et en ouverture de Charlotte Cardin, notamment.
- Refunds
- No refunds
- Access for persons with mobility impairment
- Yes
- Free for Accompanying Person
- Yes
«Imperfection is in some sort essential to all that we know of life. [...]in all things that live there are certain irregularities and deficiencies which are not only signs of life, but sources of beauty.» Si unsiècle ne les séparait pas, Aliocha et l’auteur de ces lignes, John Ruskin, parleraient d’une même voix. Puisque c’estbien de cette «humanité» génératrice de beauté dont Aliochase réclame. Celle-là même qui jaillitdes titresde Bob Dylan et d’Eliott Smith, de Lennon et de Nick Drake; une audible et poignante«imperfection» qui en a fait, jeune, un autodidactefuyant la froideur du standard, le faux brillant du«normalisé».
Connu tôt pour son jeu, sur les planches,puis au petit et au grand écran,le benjamin de lafamille Schneider —un père hommede théâtre, une mère femme d’affaires et mannequin et une fratrie,tousartistes—, s’est pourtantrêvésongwriterl’essentiel de son temps. Rencontré au hasard d’un café, c’est le fascinant et fasciné Jean Leloupqui, le premier, lui permettral’audace de l’être. Avec lui et ses «Last Assassins», Aliochamatérialisera en studio les ébauches d’un premier gravé—huitmaquettes qui lui donnerontaussisa première maison de disques, Audiogram.
De là, entre Paris, Montréal et Los Angeles, l’auteur-compositeur-interprète se profile, émerge.Obsédé par l’invention d’un verbe qui serait sien, lorsqu’il fait la rencontre à Paris dubrillant réalisateur Samy Osta(La Femme,Feu! Chatterton,Juniore), il sait qu’il se conjuguera désormais à la première personne du pluriel; la complicité est absolue.
Derrière la console vintaged’un studio de Göteborg, en Suède,puis plus tard à Paris,les deux, joints un moment par le batteur Ludwig Dahlberg(Indochine, The International Noise Conspiracy), immortaliseront les sessions dont seront tirées deux albums: un premier «extended play», Sorry Eyes, paru à l’automne2016 —et qui a vu Aliochajoindre Le Labelde PIASen France —, puis un «long play», Eleven Songs, attendu au Canada et en Europe le 2 juin 2017.
Incarnéssur scènepar de jeunes hommes modernes, des complices adroits au charisme original—son frère Volodia Schneider, batteur, le multi-instrumentiste Christian Seanet lebassiste Tom Tartarin,—ses titres vibrent, gagnent en force et en caractère, promettant unesuiteà mille lieues de l’ordinaire...Ce dont ont d’ailleursattesté les spectacles des quatrejusqu’ici, au Québec, en France, en Allemagne, en Belgique et en Suisse —au MaMa, à Bars en Trans, à M pour Montréal, au FME, à Montréal en Lumière, et en ouverture de Charlotte Cardin, notamment.
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